Depuis plusieurs mois (ou années ?), immergée dans la peinture de Herri met de Bles, Bruegel (père et fils), Joos de Momper, Dûrer, Izaak van Oosten et des peintres flamands en général, je dors, je mange, je dialogue, je vis avec eux.
Dedans, dehors, leurs paysages sont plus réels que la vue de mon studio de 23 m² au 8ème étage de la tour où je travaille.
La peinture flamande, au coté de la peinture américaine de paysage, inspirait déjà ma série « Lost in Paradise Lost- La vie domestique, la vie sauvage» commencée en 2022.
C’est donc avec une certaine logique que cette peinture flamande a englouti tout mon imaginaire.
C’est un hommage, une interprétation, une ré-interprétation, une recomposition.
C’est une obsession.
Je suis partie d’un rocher, ou d’une montagne, d’un détail ou de l’ensemble ; j’ai zoomé et tout mélangé, j’ai brassé toutes les impressions que j’en avais, j’ai superposé, imité, composé, recomposé, sondé jusqu'au vertige la forme des rochers et la force des détails.